Rage dedans
J’ai une dent contre toi
Douleur
Dent de sagesse
Mon œil…
Un tressautement,
lancinant,
traverse mon crâne…
J’ai une dent contre toi
Douleur
Dent de sagesse
Mon œil…
Un tressautement,
lancinant,
traverse mon crâne…
Tu n’y penseras point,
Le poing arrive à point nommé
Pour mettre un point final
Au point de croix entamé
De moins en moins au point
De plus en plus au loin
Tout arrive à point
A qui sait attendre
La mise au point
C’est le choix
Du point visé
Du point de fuite
Sans prendre la fuite
Mais apprendre de suite
Le point à atteindre
Le point culminant
Point de fuite Lire la suite »
De quelle variété es-tu ? toi,
Le poème plein d’émoi
Es-tu de moi ?
Nous sommes ensemble, à tu et à toi.
Que puis-je te demander ?
Me consoler,
Des sentiments avariés,
Des paroles contrariées ?
Ecouter mes plaintes
Sur les vices
Qui se glissent
Dans les interstices ?
M’apporter quelques bribes de réconfort,
Monter à l’assaut des châteaux-forts,
Mener un combat de tranchées
Contre le doute
Auquel je m’arc-boute
Sans flancher.
Ne pas être avare
De paroles d’affection
M’aider à larguer les amarres
Pour que je prête plus d’attention
Sans dédain
Aux autres humains.
Poème à varier Lire la suite »
Sous les embruns
Les brumes
Se cachent.
Leurs silhouettes
Se détachent.
De l’horizon
Sombre et lourd
La ligne bleue
Des monts alentours
Les découpe
Et décoiffe.
20 Grande Rue
Paysage de bord de mer Lire la suite »
De temps en temps
C’est la valse à mille temps
Pas de juste à temps
Pas le temps de prendre son temps
C’est l’urgence, le foisonnement
La tempête des sentiments
Ou êtes-vous
Vous, que j’ai connu
Et que je n’ai pas revu.
Je vous ai écrit des mots suaves et tentateurs
Pourtant…
Est-ce la contrainte ou la peur
Qui m’a privé de vous ?
Mes yeux scrutateurs
Essaient de suivre vos lendemains
J’entends le bruit
De vos mélancolies.
Ou sont ces superbes élans d’espoir,
Ces fureurs de grand soir ?
Les majestés qui vous dirigent ont, sur vous, posé
Leur manteau de sécurité.
Sur vos destriers poussifs
Ne proférez aucun son plaintif !
Les grands chênes ne sont pas complaisants
Les oiseaux ne se laissent pas saisir, un instant
Soyez sourds
A mon discours
Je laisse à votre désarroi
Un doute, très étroit !
La Crilousière
Pas de bévue,
Développe l’arme absolue
Retrouve les douceurs entrevues
Dans d’amours déçus.
La doucereuse douceur
Est sans prouesse
Laisse parler ton cœur
Avec hardiesse.
Ce matin, Ophélie est descendue au jardin
Dans la nuit, un esprit malin
Y avait déposé
De la rosée.
Elle a cueilli du houx
Qu’elle a mis dans sa brouette
Quatre petits hiboux
Ont suivi leur maman chouette
Pleine de chagrin
Ophélie est remontée
Du jardin
Toute mouillée
Au 129
Ophélie et la chouette Lire la suite »
Ce matin, le jardin est tout enneigé,
Les mésanges charbonnières sont affairées,
à grignoter les noix proposées,
Pinsons et moineaux essaient, de leur voler.
Le rouge-gorge pondéré et martial
Attends un instant spécial
Pour prendre part au festin
A l’entrée du jardin.
Sur le pommier sentinelle
L’autre mangeoire est aussi visitée
De manière solennelle.
Les tomates affaissées le long des piquets
Gris, vert, rouille, les branches alignées
Se sont débarrassées, de la neige verglacée.
Au fond du verger, les oiseaux, plus gros
Corbeaux et merlots
Se disputent les meilleurs morceaux.
Au 129
Un toubab habillé
Guérisseur se son état
En Afrique, vint se promener.
Il y fut témoin,
De meurtres, massacres, supplices
Et pour l’initier, de sacrifices.
Que faire des corps ?
Il les vit, transportés,
Emmaillotés, desséchés.
Les marabouts conseillaient
De ne pas s’en défaire
Le guérisseur dit, de les porter en terre
Pour en faire don, au dieu NPK.
Le Buisson remasterisé en 2023