Famille Gellé

Famille Gellé : les descendants de Paulette

Clément Gellé et Marie Albertine Bourdin les parents de Marie-Anne

Clément Théophile Gellé est né, le 6 juillet 1877 à Pierrefitte (nord des Deux-Sèvres, entre Bressuire et Thouars). Il est le cadet d’une fratrie de quatre enfants. La famille Gellé est implantée à Pierrefitte, depuis 1600, date du plus ancien acte de naissance que nous avons pu retrouver.

Marie-Albertine Bourdin est née, le 3 novembre 1881 à Saint-Sauveur de Givre en Mai (aujourd’hui intégrée à Bressuire), troisième d’une famille de cinq enfants, originaire de Chiché.
Lors de leur mariage, le 12 juin 1901, Clément Gellé a 24 ans, Marie-Albertine Bourdin a 20 ans.

De cette union vont naître 5 enfants :
Fernand Clément Louis né le 03 mai 1902, à Pierrefitte
Sylvain Eugène Joseph né le 30 octobre 1903, décédé le19 septembre 1906, à l’âge de 3 ans
Paulette Thérèse née le 10 septembre 1905
Gilbert Fernand né le 23 décembre 1908
Marie-Anne Germaine Frida née le 9 juin 1912

Marie-Albertine Bourdin ne s’est pas bien remise de son dernier accouchement, elle doit élever quasiment seule ses quatre enfants, son mari Clément est dur et pas très aidant.
Le 22 février 1914, Marie-Albertine meurt à l’âge de 32 ans.
De quoi ? dans quelles circonstances ? dans l’état actuel de mes recherches, je ne le sais pas.

A sa mort en 1914 les quatre enfants vivants ont respectivement :
Fernand 12 ans, Paulette 8, Gilbert 5 ans, Marie-Anne 20 mois.

Trace retrouvée

Lucette (Lucette Grégoire, fille de Marie-Anne Gellé, la sœur de Paulette) raconta ce qu’elle savait sur sa tante Paulette :
« Paulette travaillait comme bonne dans une famille riche à Tours.
Son patron était ingénieur et lorsqu’il est parti avec sa famille pour travailler sur le canal de Suez en Egypte, ils ont emmené Paulette, leur bonne.
Elle est tombée enceinte en Egypte, le père c’était certainement son patron, l’ingénieur du canal de Suez. Ils l’ont fait revenir en France et elle a accouché à Tours.
Elle a abandonné cet enfant. Je ne sais pas ce qu’il est devenu. Je crois que l’enfant a retrouvé la trace de sa mère qu’après que celle-ci soit décédée.
Après son mariage avec Victor Boire, elle a eu un 2ème enfant qui est mort à la naissance.
Elle a eu, ensuite, un 3éme enfant : Michel Boire. Paulette a encore failli mourir
Lorsque Michel a découvert l’existence de son « demi-frère », (conçu en Egypte, né à Tours) il est parti de Thouars pour Gémozac en Charente. On ne l’a plus jamais revu. »

Mais… le 16 mars 2020, veille du confinement, ce message arriva sur Généanet :
« Bonjour,
Je vous contacte pour vous remercier, car grâce à vous je viens d’élucider les origines de mon père Paul Gellé abandonné par sa mère lorsqu’il avait 6 ans et par là même mes origines.

Voilà maintenant je sais d’où je viens, j’ai enfin des racines et j’ai pu dire à mon père, encore vivant malgré son handicap, qui est son père.
Je vous souhaite une belle soirée
Sophie Gellé »

Paulette Gellé

Paulette est née le 11 septembre 1905, à Pierrefitte (Pierrefitte, Deux-Sèvres)
Elle a 8 ans à la mort de Marie-Albertine, sa maman.

Contrairement à sa sœur Marie-Anne, Paulette ne fut pas « adoptée » par un autre membre de la famille, mais dut rester vivre avec son père à Pierrefitte.

Après avoir donné naissance à son fils Paul le 24 juillet 1929 à Tours, Paulette est revenue vivre chez son père qui habite alors Luché-Thouarsais.
Son père, Clément Gellé, a refait sa vie en se remariant le 2 mai 1929 avec Marie-Augustine Guillotteau.
Marie-Augustine est veuve de son premier mari, Marcel Cholet, mort à la guerre en novembre 1914.
Paulette, qui a perdu sa maman très jeune et Marie-Augustine, qui n’a pas eu d’enfant, se rapprochent.

Le 23 novembre 1935, Marie-Augustine se marie pour la troisième fois avec Victor Boire à Louzy.
Clément Gellé était-il décédé ? Je n’ai pas retrouvé trace de son décès.
Le 5 février 1936, Paulette épouse Victor Désiré Boire (fils de Victor Boire).
Marie-Augustine et Paulette se marient avec le père et le fils Boire.

Paulette confie alors son fils Paul à l’assistance publique.

Paulette est décédée le 7 décembre 1989 à Agen.

Les enfants de Paulette

Paul Gellé

Paul se marie en 1958 avec Jeanine Daguet qui elle aussi a connu l’assistance publique.
Jeanine a une fille, d’une première union : Marie-Hélène.

Michel Boire

De son mariage avec Victor Désiré Boire le 5 février 1936 à Louzy. Paulette donnera naissance à Michel Victor Boire le 4 juillet 1937 à Thouars

Michel se marie le 25 juin 1961 avec Michelle Clotilde Bouillaud.
Michelle est décédée le 24 octobre 2011 à Villenave d’Ornon (33)
Et Michel Boire est décédé le 21 juin 2020 à Bordeaux (33)
Ils semblent que Michel et Michelle n’aient pas eu d’enfants

Les petits enfants de Paulette

Paul Gellé et Jeanine vont avoir 2 enfants :
Patrick Gellé né en 1959
Sophie Gellé née en 1963

Sophie et Paul – Noël 2017

Rencontres entre les descendants de Paulette et de Marie-Anne

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Famille Gellé : les descendants de Marie-Anne

Clément Gellé et Marie Albertine Bourdin les parents de Marie-Anne

Clément Théophile Gellé est né, le 6 juillet 1877 à Pierrefitte (nord des Deux-Sèvres, entre Bressuire et Thouars). Il est le cadet d’une fratrie de quatre enfants. La famille Gellé est implantée à Pierrefitte, depuis 1600, date du plus ancien acte de naissance que nous avons pu retrouver.

Marie-Albertine Bourdin est née, le 3 novembre 1881 à Saint-Sauveur de Givre en Mai (aujourd’hui intégrée à Bressuire), troisième d’une famille de cinq enfants, originaire de Chiché.
Lors de leur mariage, le 12 juin 1901, Clément Gellé a 24 ans, Marie-Albertine Bourdin a 20 ans.

De cette union vont naître 5 enfants :
Fernand Clément Louis né le 03 mai 1902, à Pierrefitte
Sylvain Eugène Joseph né le 30 octobre 1903, décédé le19 septembre 1906, à l’âge de 3 ans
Paulette Thérèse née le 10 septembre 1905
Gilbert Fernand né le 23 décembre 1908
Marie-Anne Germaine Frida née le 9 juin 1912

Marie-Albertine Bourdin ne s’est pas bien remise de son dernier accouchement, elle doit élever quasiment seule ses quatre enfants, son mari Clément est dur et pas très aidant.
Le 22 février 1914, Marie-Albertine meurt à l’âge de 32 ans.
De quoi ? dans quelles circonstances ? dans l’état actuel de mes recherches, je ne le sais pas.

A sa mort en 1914 les quatre enfants vivants ont respectivement :
Fernand 12 ans, Paulette 8, Gilbert 5 ans, Marie-Anne 20 mois.

Auguste Bourdin et Philomène Cron

Auguste Bourdin, le frère de Marie-Albertine se marie le 16 novembre 1908 à Boussais avec Philomène Cron. Auguste à 24 ans, Philomène 21.

A la mort de Marie-Albertine, le couple Auguste – Philomène, bien que marié depuis plus de cinq ans n’a pas réussi à avoir d’enfant.
La question de s’occuper de Marie-Anne ne se pose pas longtemps, Auguste et Philomène « adoptent » leur nièce Marie-Anne, sans qu’un document ou jugement quelconque soit établi. De fait, Auguste et Philomène deviennent le père et la mère de substitution de Marie-Anne.

Marie-Anne et Philomène 1918

Auguste, bien qu’âgé de 30 ans, est mobilisé le 1er août 1914, comme beaucoup d’autres.
Peu avant la fin de la guerre, il est blessé le 5 avril 1918 à Grivesnes dans la Somme.
Transporté à l’hôpital militaire temporaire n°49 à Orleans dans le Loiret, il y décède le 20 avril 1918.

Après 6 ans de mariage, 4 ans de solitude à attendre Auguste, à 31 ans, Philomène se retrouve veuve et doit élever seule, la petite Marie-Anne.
En 1920, elle se remarie, à Coulonges, avec Eléonor Paindessous de 10 ans son aîné.
Ils s’installent comme métayers au hameau de Fontenay sur la commune de Mauzé-Thouarsais.

La métairie en 2019, 22 rue du centre à Fontenay, commune de Mauzé-Thouarsais (Deux-Sèvres)

Marie-Anne Gellé et Hubert Grégoire

A 19 ans, Marie-Anne rencontre Hubert Grégoire. Ils se marient le 23 novembre 1931 à Moutiers sous Argenton.

Le jeune couple vient habiter à Fontenay avec Philomène et Eléonor. Le travail ne manque pas, la ferme peut nourrir toute la famille. Hubert est un gars de la terre, des bras jeunes et vigoureux sont les bienvenus.

La famille ne tarde pas à s’agrandir, le 16 août 1932, naissent deux jumelles : Anne-Marie et Hélène, suivies deux ans plus tard par la naissance de Lucette née le 17 septembre 1934 puis Raoul vient compléter la famille le 20 juillet 1936.

1933-1934 une jumelle dans les bras d’Eléonor, une jumelle entre Hubert et Marie-Anne
Hubert, Marie-Anne et leurs 4 enfants : Anne-Marie et Lucette à droite, Hélène et Raoul à gauche 1942
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Hubert, Lucette, Raoul, Marie-Anne – 1945

Recensement, hameau de Fontenay, commune de Mauzé-Thouarsais, 1936

Eléonor et Philomène vont se retirer dans une petite maison de Fontenay 3 rue de la Patelière et laisser Hubert et Marie-Anne occuper la métairie. Hubert est devenu le chef de famille.

Le 28 février 1958, Marie-Anne décède à l’âge de 46 ans
Eléonor décède en 1968 à l’âge de 90 ans. Philomène en 1970 à l’âge de 83 ans.
Hubert Grégoire décède le 12 novembre 1979 à l’âge de 70 ans.

Marie-Anne est décédée alors que ses premiers petits-enfants avaient un peu plus de 3 ans. C’est pourquoi, les petits-enfants les plus vieux ont considéré, Philomène, (grand-mère Paindessous) comme leur grand-mère.

Les 4 enfants d’Hubert et de Marie- Anne

Hélène, Anne-Marie, Raoul, Lucette Grégoire

Les 3 sœurs : Anne-Marie, Hélène et Lucette se marient en 1954

Les 2 jumelles Anne-Marie et Hélène se marient le même jour, le 2 juin 1954.
Anne-Marie avec Roland Bichon
Hélène avec Albert Berthelot
Lucette se marie avec Marc Chabosseau le 17 août 1954

Georges et Albertine Chabosseau, Marc et Lucette, Hubert et Marie-Anne Grégoire
Raoul Grégoire, Odette Chabosseau, Marc et Lucette, Roland Bichon et Anne-Marie Grégoire, Albert Berthelot et Hélène Grégoire

Raoul se marie, lui, le 25 octobre 1960 avec Jeannette Gonnord.

Les 12 petits enfants d’Hubert et de Marie- Anne


Anne-Marie Grégoire et Roland Bichon :
Marc Bichon né en 1954

Hélène Grégoire et Albert Berthelot
:
Sylvaine Berthelot née en 1955
Richard Berthelot né en 1957
Nadége Berthelot née en 1962

Lucette Grégoire et Marc Chabosseau :
Philippe Chabosseau né en 1954
Jean-Marc Chabosseau né en 1957
Anne Chabosseau née en 1960

Raoul Grégoire et Jeannette Gonnord :
Laurent Grégoire né en 1964
Patricia Grégoire née en 1966
Eric Grégoire né en 1967
Christophe Grégoire né en 1969
Alain Grégoire né en 1971

Anne-Marie et Lucette vont accouchées à un jour d’intervalle :
Marc Bichon nait le 24 septembre 1954
Philippe Chabosseau, le 25 septembre 1954

Eté 1956 : photo de famille – les premiers enfants de la génération suivante
Marc né le 24 septembre 1954, Philippe né le 25 septembre 1954

De gauche à droite : Philippe Chabosseau, le bébé au chapeau dans les bras de son père Marc Chabosseau. Derrière son épaule Lucette Grégoire elle a 22 ans, elle a donné naissance de son premier enfant à tout juste 20 ans.
Au centre, Marc Bichon est dans les bras de sa mère, Anne-Marie Grégoire – Bichon.
Au centre toujours, à l’arrière-plan, Hubert Grégoire et Marie-Anne Gellé encadrent Marc.
Au centre derrière Marc, entre nos deux grands-parents Grégoire, quelqu’un que j’ai mis bien longtemps à identifier : Paul Cron (Fils d’Albeline Cron, sœur de Philomène, adopté par Philomène et Eléonor).
Enfin, au centre, assise, grand-mère Philomène Cron-Paindessous et debout à ses côtés, grand-père Eléonor Paindessous.

Il est probable, que cette photo ait été prise à l’occasion de la présentation par les deux sœurs de leur progéniture à leurs parents et grands-parents.

Philippe
Marc et Philippe
Marc et Anne-Marie

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René-Pierre Gellé, charron à Pierrefitte (Deux-Sèvres), lors des guerres de Vendée

René-Pierre Gellé est le 3ème fils de Joseph Gellé et de sa deuxième femme Marie Civrais, il est né le 28 juin 1759.
Le 15 novembre 1791, il se marie avec Marie Magdeleine Baudry. Il est alors âgé de 32 ans.
Le couple va donner naissance à 8 enfants entre 1792 et 1814.

René-Pierre exerce le métier de charron à Pierrefitte, berceau de la famille Gellé.
Il met son savoir-faire au service de l’armée royale d’Anjou et du Haut Poitou, en fabricant charrettes et carrioles pour transporter armes et vivres et participe aussi à certains combats.

Destruction et reconstruction de sa maison

La maison de René-Pierre Gellé est partiellement détruite, vraisemblablement lors des incursions des colonnes infernales en 1794.
Le document ci-dessous a été établi en 1808 et 1811. Il fait état des destructions et endommagements faits aux constructions lors des guerres de Vendée à Pierrefitte.
Sont listés : la valeur avant et après la reconstruction, si la maison a été reconstruite et le coût de reconstruction si la maison est toujours en ruine.
La maison de René-Pierre Gellé a été reconstruite en 1803, sa valeur a été estimée à 300 francs avant la destruction et à 600 francs après sa reconstruction.

Archives Départementales des Deux-Sèvres, Dossiers vendéens, destructions

Blessure

Il sera blessé par deux coups de sabre et d’un coup de bayonnette (baïonnette) comme nous l’apprends, la demande de secours de 1824 reproduite ci-dessous.
Dans quelle circonstance a-t-il été blessé ? Lors d’un combat ? Lors de la destruction de sa maison ?
La demande de secours indique : « Manque le certificat d’indigent ».
René Pierre était il indigent en 1824 ? ou est ce que, pour percevoir un secours, il fallait être reconnu indigent ?

Archives Départementales des Deux-Sèvres | 1815 – 1827 | AD79 R69-12, Archives militaires – Secours aux anciens soldats vendéens. Dossiers individuels (Parthenay – Rorthais)

Pourtant, à chaque naissance de ses enfants de 1792 à 1814, René-Pierre est identifié comme charron habitant la commune de Pierrefitte.
En 1824, il a 65 ans et n’est peut-être plus apte à travailler comme charron, travail au combien physique…

Il meurt, 12 ans plus tard, le 25 août 1836, à l’âge de 77 ans.

Le métier de charron

En hiver, le charron s’occupait de rentrer son bois et dès les beaux jours, les commandes affluaient, pour préparer le matériel utile aux moissons, construire ou réparer charrettes, tombereaux et carrioles. Il travaillait avec le forgeron en voiture pour le cerclage et le ferrage des roues. Des commandes lui étaient, aussi, passées pour des échelles, mangeoires, râteliers, brouettes, crèches et tonneaux.
Le charron pouvait être aussi appelé « embatteur de roues », « rodier » ou « royer ».

Au cœur du métier de charron était sa maîtrise de la roue, sa taille dépendant du type de véhicule sur lequel elle serait fixée. Le charron fabriquait les roues en construisant d’abord le moyeu (appelé la nef), les rayons et la jante en les assemblant à partir du centre de la roue vers l’extérieur. Le cerclage était réalisé par forge et cintrage. Cette opération consistait généralement à enfermer la roue dans un bandage en fer, placé à chaud au rouge sur le bois de la périphérie circulaire. Le fer se contractait alors en se refroidissant à température ambiante, le rétrécissement assurant le serrage de toutes les pièces assemblées. La roue devait être suffisamment solide pour supporter une lourde charge, mais surtout, être capable de résister aux surfaces inégales et rugueuses.

Un tour de charron

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