Georges de 1935 à 1987

1935 : Décès de Marie Louise Bichon, la mère de Georges

Au mois d’octobre 1935, Marie Louise la mère de Georges meurt à l’âge de 57 ans. Georges à 33 ans, sa demi-sœur Georgette 16.

1940 : L’Exode de la famille Chabosseau

La famille Chabosseau, celles des associés de mon grand-père et d’autres thouarsais s’entassent dans deux camions et trois voitures, direction le sud. Ils descendent jusqu’à Captieux puis Maillas dans les Landes près de Mont de Marsan ou ils arrivent le 21 juin 1940.
Ce jour la, les Allemands s’emparent de Thouars (lire article juin 1940 à Thouars)
Le 9 juillet 1940, mon grand-père Georges, dépose à la mairie de Maillas, son fusil de chasse et ses cartouches. La famille Chabosseau, les familles des associés et des réfugiés belges s’entassent dans les véhicules pour remonter à Thouars.

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Les cinq voitures n°8341 R M 1 11 C Citroën
1955 XL 2 326 Liberty
46 XL 3 126 Citroën
534 XL 2 116 Renault
8314 XL 1 236 Unic Diesel
sont occupées par des réfugiés de nationalité belge, soit 48 personnes au total.
Ils veulent repartir et retourner dans leur pays en passant par Thouars.
Les postes de commandement et les autorités allemandes sont invités à aider les réfugiés, à faciliter leur déplacement dans la mesure du possible et surtout à les ravitailler en essence.
Captieux le 9 juillet 1940
Le transport nécessite pour 4 voitures environ 98 litres d’essence pour parcourir 100 km (Captieux est à 80 km au sud de Bordeaux) ils sont ravitaillés pour parcourir environ 200 km. Pour la cinquième voiture, le plein de gazoil devrait suffire.

Le camion Unic 8314 XL 1 qui a été utilisé pendant l’exode et mon grand-père Georges, photo prise dans les années 50

De retour à Thouars en juillet 1940, Georges, ses associés et leurs véhicules sont réquisitionnés par les allemands pour assurer les transports publics.
Ils assuraient les transports de personnes vers Bressuire, Parthenay et Saumur.

1943 : Décès de Georgette Pichot, la demi-sœur de Georges à l’âge de 24 ans

Le 28 novembre 1942, la demi-sœur de Georges, Georgette Pichot se marie avec Henri Bonneau. Leur bonheur est de très courte durée car Georgette meurt le 6 mars 1943 à 24 ans.
C’est la guerre, la vie n’est pas facile, Georges a 40 ans, il a perdu tous les siens, son père, sa sœur Emilienne, sa mère et maintenant sa demi-sœur.

1948 : Georges perçoit un héritage qui met fin à son conflit avec son beau-père

Le 13 février 1948 se retrouvent à l’étude de Me Charpentier notaire à Thouars : (Conservation des Hypothèques de Bressuire, Volume 1779, n°6, transcription du 18 mars 1948)
Désiré Victor Pichot le beau-père de Georges Chabosseau,
Les quatre enfants survivants que Désiré Pichot a eu avec sa première épouse Ernestine Gabriel :
Lucien André Pichot et sa femme Angélique Gourgand
Léopold Raymond Pichot et son épouse Antoinette Proust
Léa Lucie Pichot et son mari Louis Ennon
Lucienne Victoria Pichot et son mari Maurice Bulteau
Et mon grand-père Georges Chabosseau.

Désiré Pichot et sa première épouse Ernestine Gabriel ont eu deux autres enfants :
Moïse Léon Pichot mort au combat à 20 ans, le 16 juin 1915 dans le Pas de Calais et
René Hubert Pichot mort le 18 janvier 1942.

Les présents à l’étude de Me Charpentier sont réunis pour régler trois successions imbriquées ; celles de Marie Louise Bichon (épouse de François Constant Chabosseau puis de Désiré Victor Pichot), celle de René Hubert Pichot (fils du 1er mariage de Désiré Pichot) et celle de Georgette Pichot (fille du 2ème mariage de Désiré Pichot et de Marie Louise Bichon).
Un accord fini par être trouvé entre les parties. Mon grand-père Georges se voit attribué, en héritage, un montant de 80 000 Francs.
La famille Pichot lui propose de lui verser cette somme en lui cédant un pré arboré d’une surface d’1 hectare, 89 ares et 16 centiares situé au Pré de la Saulaie à Louzy, cadastré section C n°490p. Ce terrain est estimé à la valeur de 90 000 Francs ; charge è Georges de verser 10 000 Francs à la famille Pichot à titre de soulte. Ce qu’il fait aussitôt en réglant la somme au comptant devant le notaire.

1950 – 1975 : La Société de transports Chabosseau

Au début des années 50, mon grand-père Georges, se sépare de ses associés et crée sa propre société de transport. Mon père Marc le rejoindra quelques années plus tard.

Enveloppe utilisée par la société de transport Chabosseau dans les années 60

La société a eu une activité artisanale de transport de fourrages, de céréales, de résidus d’huile de palme qui étaient incorporés aux aliments destinés au bétail, d’engrais, de bois pour la menuiserie, de plâtre pour la construction.
Les premiers camions utilisés étaient des camions réformés par l’armée américaine à la fin de la deuxième guerre mondiale, les CD2, puis vinrent les Unic (photos ci-dessus) en camion simple ou semi-remorque (modèle Lautaret) et enfin un semi-remorque Mercédès.
La société a cessé son activité en 1978.

1986 – 1987 Décès d’Albertine et de Georges

Ma grand-mère Albertine décède le 10 avril 1986 et Georges, peu de temps après, le 10 février 1987.

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