Odeur d’humus
De nuit tombée
D’humide fumée
De brumes élevées
La rosée
S’est déposée
Au sol
Sur l’herbe épaisse
Comment affronter
Ce noir de nuit
Cet incertain
Jusqu’au lendemain
Se promener
La nuit
Sans bruit
Sans se déserter
Rentrer chez soi
Sur la tête, un toit
Rêver
De nuits paisibles
Alentour
Monter
De jour, l’indicible
Détour
En moi, des émois
Dignes, sans effroi
Matin ensoleillé
De brouillard, habillé
Bruits de la route
Que l’on devine
Toile tissée
De l’araignée
Le long
Du piquet
Un gros mulot
Trophée
Est présenté
Sur le seuil de la porte
Le romarin
Dressé
Sonne le tocsin
Des odeurs du matin
Instants fugaces
J’ai toujours été
Indiscipliné