Ou êtes-vous

Ou êtes-vous
Vous, que j’ai connu
Et que je n’ai pas revu.

Je vous ai écrit des mots suaves et tentateurs
Pourtant…
Est-ce la contrainte ou la peur
Qui m’a privé de vous ?

Mes yeux scrutateurs
Essaient de suivre vos lendemains
J’entends le bruit
De vos mélancolies.

Ou sont ces superbes élans d’espoir,
Ces fureurs de grand soir ?

Les majestés qui vous dirigent ont, sur vous, posé
Leur manteau de sécurité.
Sur vos destriers poussifs
Ne proférez aucun son plaintif !

Les grands chênes ne sont pas complaisants
Les oiseaux ne se laissent pas saisir, un instant
Soyez sourds
A mon discours
Je laisse à votre désarroi
Un doute, très étroit !

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