Avouons-le : le monde est fou

Malgré la persistance de l’aveu
Le monde continu, comme si,
Rien n’avait changé.

Nous ne prenons pas assez soin :
de nous,
des paysages de notre enfance,
des bourdons,
des abeilles productrices.

Je vous implore, humblement
de prendre le virage,
sans trop accélérer,
voire, de rétrograder.

A vous,
Je l’avoue
L’inquiétude pointe son nez
Mais je sais,
que je peux compter sur vous
Pour savourer
A nouveau.

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