Les saules frissonnent,
C’est l’automne.
Le froid s’immisce,
Dans les interstices.
L’humidité s’insinue,
A perte de vue.
De grandes étendues s’imbibent
Jusqu’aux abîmes.
Bientôt, c’est le gel
Sur les demoiselles
Les paysages déserts
Du début d’hiver.
Immobile, froid, sec et glacé
L’air pur fait trembler
Les amoureux abonnés
De balades emmitouflées.