L’hiver est rude et rigoureux
Comme on n’en connait plus
Nous ne sommes encore que deux
Le fleuve charrie d’énormes morceaux de glace
Dans un tumulte joyeux, impressionnant
C’est dangereux, ça bouscule et ça réjouit.
Le printemps pointe son nez
Les vaches paissent tranquillement
Entre le fleuve et la levée
Boutd’Zan nous attend à l’Etiage
Pour la leçon d’équitation hebdomadaire.
L’été est déjà là
Les ondulations se dessinent
Sur les longs bancs de sable
Qui permettent de s’aventurer
Au beau milieu du fleuve
Mélody, son égérie, prend la pose
Pour des photos de mode nature.
C’est maintenant l’automne des balades
Au-dessus du Thoureil
Le chemin affleure les toits
Un chat noir et blanc nous accompagne, un moment
Nous dominons le fleuve qui étale sa superbe, au loin
Lors d’une montée plus longue
Les premiers signes de ton cœur défaillant
Apparurent.
Nous sommes quatre désormais
A voguer sur le fleuve
Au gré des courants capricieux
Contourner les iles ensauvagées par les saules
Eviter les bancs de sable piégeux
Découvrir d’un autre regard
La levée, l’abbaye, les bords de Loire.
