En ce mois d’octobre, nous posons nos valises
En Périgord noir, au Pays de Belves.
Nos premiers pas nous conduisent sous la halle
Forêt de poutres et chevrons construite en 1462.
La porte étroite du castrum franchie,
Nous entrons dans un Moyen-Age alangui
Ou trône, une maison néogothique de 1882.
Ce fut la demeure d’André Dejean de Fonroque
Maire mégalo de Belves de 1904 à 1942
Qui possédait un wagon de chemin de fer
Destiné à son seul usage personnel.
Au détour de chemins, noix et châtaignes abondent.
Nous arpentons, grimpons jusqu’au haut du plateau calcaire
Ou se dresse le fier et austère château de Beynac
Qui domine la Dordogne sur sa rive droite.
Les bruits, des batailles de la guerre de 100 ans
Et des jacqueries des croquants nous parviennent
Au-delà de sa porte et de sa barbacane
Par une étendue herbue qui ouvre l’espace sur la vallée.
Après un arrêt aux jardins suspendus de Marqueyssac
Tout de buis taillés, sculptés en formes douces arrondies
Nous longeons les méandres du fleuve,
Admirons les gabares flottant sur ses eaux,
Découvrons la falaise calcaire qui domine la Roque-Gageac,
Où palmiers, oliviers, bananiers et bougainvilliers
Nous, surprennent et nous enchantent.
C’est à la bastide de Domme que notre voyage
Prend fin, ce jour-là, à la tombée de la nuit.
