La veuve noire se terre dans l’anfractuosité du mur
La source ampoulée électrique diffuse son onde d’attirance
Patiemment tissée la toile-voile enjôleuse
Attend la proie attirée
La laissant pantelante et tranquille
Ailes frémissantes, bourdonnement d’un instant
Qui s’éteint dans la jouissance repue
A l’approche menaçante
Les pattes velues et le corps luisant, se rétractent.
L’araignée survit dans sa jungle poussière