Prédictions pour l’année 2024

Oyé, Oyé, braves gens
Un nouveau gouvernement est né
Gageons, à l’instant
Qu’il sera tout aussi empêtré
Dans d’étranges affaires
Que les précédents

Soyons en assuré
Il prépare cette année
Comme toutes celles qui ont précédé
De nouvelles taxes sur les oies
Les cochons et autres couvées
De toutes nouvelles lois
Pour que les aveugles revoient
Que les sourds entendent de nouveau
Et que les muets s’écrient bien haut :
Bonne année

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L’univers du petit vers…

Tip, top… Tiens, la pluie…
Anfractuosité, trou, grain, motte…
Je me faufile, je m’contorsionne, je rampe et je zigzague…

Antenne gauche : R.A.S,
Antenne droite : argile, terrain collant…
Tip, top… brr, une goutte…

Je plonge, je serpente… gravier à droite…
Attention ! c’est coupant…
Hum… une miette de mon herbe grasse préférée…
Je suis le petit vers blanc… tout blanc.

Tum, tum, tum… un roulement au loin…
Tschitt… je descends…
A gauche, flip, flap
Au troisième cailloux…
Le petit trou noir, à ne pas rater…
Attention ! j’approche du territoire du vers de terre…
Tum, tum, tum… Hé…
Toujours ce roulement qui s’amplifie !!!

Oh ! Au secours…
Qu’est ce qui se passe !
A moi ! à l’aide ! Au sec…ours !!!
Un monstre… en fer…
Du caoutchouc noir au-dessus !!!

Mon domaine est retourné…
Je chavire, je tombe…eee !!!
Me v’la tout chambouler,
Je r’connais plus rien…
Y’a plein d’herbes et de cailloux nouveaux…
Y’a plus de mottes…

Complétement fou…
Ce jardinier…

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La veuve noire

La veuve noire se terre dans l’anfractuosité du mur
La source ampoulée électrique diffuse son onde d’attirance
Patiemment tissée la toile-voile enjôleuse
Attend la proie attirée
La laissant pantelante et tranquille

Ailes frémissantes, bourdonnement d’un instant
Qui s’éteint dans la jouissance repue
A l’approche menaçante
Les pattes velues et le corps luisant, se rétractent.
L’araignée survit dans sa jungle poussière

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Eternel recommencement

Dans la forêt calcinée, le grand arbre est abattu
Seul, le pied, tronc moussu, reste figé en terre
Ecorché par la tronçonneuse meurtrière
L’humidité, le mine, tout entier

Les fourmis attaquent
Galeries, creux, bosses
Du tronc à l’écorce
Tour de Babel structurée

La fourmilière s’agite
Vermisseaux, larves et graines
Les travailleuses s’affairent
Butinent, agglutinent
Pour satisfaire leur reine

Un jour, un enfant
Passant par là
Intéressé par la structure de l’écorce
L’arracha

Les fourmis paniquent
Ne reconnaissent plus, leur univers
L’une grimpe au faîte d’une paille, inutilement
A droite, le vent souffle
Les galeries sont éventrées…
Un mille-pattes dérangé,
Se cavale, effrayé

A cette perturbation
Les fourmis réagissent
Organisons nous, chères sœurs !!!
Elles s’adaptent et reconstruisent.

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Air froid

Les saules frissonnent,
C’est l’automne.
Le froid s’immisce,
Dans les interstices.

L’humidité s’insinue,
A perte de vue.
De grandes étendues s’imbibent
Jusqu’aux abîmes.

Bientôt, c’est le gel
Sur les demoiselles
Les paysages déserts
Du début d’hiver.

Immobile, froid, sec et glacé
L’air pur fait trembler
Les amoureux abonnés
De balades emmitouflées.

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La jeunesse d’Etienne Migeon dit Tétène

Le 17 mars 1903, Etienne Migeon nait à Doret, village de la commune de Missé, près de Thouars, dans le nord du département des Deux-Sèvres. Son père Ernest est déclaré journalier et sa mère Henriette, ménagère.

Début 1906, les parents Migeon emmènent leur trois fils (Edouard né en 1900 à Mouilleron en Pareds, Vendée, Etienne né en 1903 à Missé et Marcel né en juillet 1905 à Missé) dans un studio photographique thouarsais.

Edouard, Marcel, Etienne

Etienne est élevé par ses grands-parents maternels

Au recensement de Missé de 1906, Etienne n’apparait pas dans la liste des personnes qui vivent dans le foyer de ses parents

Parents : Migeon Ernest François Eugène x Humeau Henriette
Enfants :

Edouard né en 1900 à Mouilleron en Pareds Vendée
Marcel né en 1905 à Missé
Poupard Charles né en 1904 nourrisson

Henriette, la maman, est devenue nourrice, d’autres enfants que les siens. Un an après la naissance d’Etienne, la famille Poupard lui a confié leur fils Charles, né le 21 mai 1904, comme il était de coutume pour les familles aisées, à cette époque. La famille Poupard, habite Thouars, le père Louis est caissier et sa femme Victorine n’exerce pas de profession. Henriette, ayant eu un nouvel enfant (Marcel) en 1905… elle est toujours nourrice en 1906.

Etienne a été confié à ses grands-parents maternels, Jean et Victorine Humeau qui habitent la Renaudière sur la commune de Le Tallud-Sainte-Gemme en Vendée où nous le retrouvons aux recensements de 1906 :

et de 1911 :

Famille Humeau – Migeon photo prise en septembre – octobre 1903
peut-être à l’occasion du baptême d’Etienne alors âgé de 6-7 mois

Sur cette photo, Etienne Migeon a 6-7 mois, il est sur les genoux de sa maman et son papa a la main sur l’épaule de sa maman.
Ses parents :
Migeon Ernest François Eugène (1873-1937)
Humeau Henriette Victorine (1880-1954)
Ses grands-parents maternels qui ont debout devant eux Edouard, le frère d’Etienne alors âgé de 3 ans, qui vont élever Etienne, lorsque sa mère deviendra nourrice de ses 3 ans à ses 18 ans.
Humeau Jean Augustin (1847-1933)
Souchet Jeanne Victorine (1852-1933)
Sa tante et son oncle (sœur et frère de sa maman) :
Humeau Marie-Louise Victorine (1875-1951)
Humeau Ferdinand Eugène Auguste (1877-1950) et sa femme à ses côtés :
Mercier Cécile Ernestine Florence (1881-   )

Souchet – Humeau Jeanne Victorine photo prise entre 1925 et 1930

Etienne a passé toute son enfance dans la ferme de ses grands-parents Humeau en Vendée. Il reviendra dans les Deux-Sèvres à Luché Thouarsais, lieu de résidence de la famille Migeon en 1921 ou 1922.

En 1923, Etienne est conscrit à Argenton l’Eglise

Etienne a appris à jouer du clairon. Nous le voyons ici au premier rang, le clairon dans la main droite, la cigarette dans la main gauche, sur la photo des conscrits d’Argenton l’Eglise classe 1923.

Etienne effectue son service militaire au 31ème Régiment d’Infanterie à la caserne des Tourelles dans le XXème arrondissement de Paris.

Il est incorporé le 11 mai 1923. Il joue du clairon dans la Musique du Régiment.
Il passe 1ère classe le 23 novembre 1923.

Il finit son service militaire le 7 novembre 1924 et obtient le certificat de bonne conduite.

Tétène, un homme simple et sans malice

Tétène, le grand-père de mon épouse Corinne, était un homme simple et sans malice.
Il aurait pu être empli de rancœur de ne pas avoir été élevé par ses parents, de ne pas avoir eu sa place dans leur foyer.
Il aurait pu en vouloir à ce Charles Poupard, plus nanti que lui, qui avait pris sa place auprès d’Henriette, sa mère.
Qu’elle ne fut pas ma surprise…
Etienne n’éprouvait pas de rancune, il prenait la vie comme elle venait…
Pour preuve cette photo, datée des années 50 – 60 ou l’on voit Etienne et Charles Poupard partir ou revenir ensemble d’une partie de chasse.

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3333352 - Quand l'empereur était un dieu - Julie Otsuka - Photo 1/1

Quand l’empereur était un dieu – Julie Otsuka

Une famille japonaise, installée aux Etats-Unis depuis de nombreuses années déjà et dont le père de famille se voit embarqué un soir, en pantoufles et robes de chambres aux yeux de tous sous prétexte de faire partie d’une bande de ressortissants étrangers. Nous sommes en 1942, aux lendemains de Pearl Harbor et ce qui ne devait être qu’un interrogatoire pour cet homme sans histoires durera jusqu’à la fin de la guerre pendant que sa femme et ses deux enfants seront parqués dans un camp.
Une histoire sur l’attente, sur l’espérance d’un retour proche dans leur maison et ce qu’ils considéraient jusqu’alors comme leur nouvelle patrie mais qui n’est en réalité qu’un leurre. La honte d’avoir les yeux bridés, la honte d’être « jaune » », la honte d’être un « jap » comme les surnommaient alors les américains, bref la honte d’être ce qu’on est.

Le sujet de ce roman, déjà, ne laisse pas de surprendre – mal informés que nous sommes : les camps de concentration aménagés (fort discrètement) en territoire américain pendant la Seconde Guerre mondiale… à l’usage des citoyens d’origine japonaise.
Si Julie Otsuka a choisi la fiction, elle avoue volontiers que l’histoire qu’elle raconte évoque de très près celle de ses grands-parents, paisibles Californiens qui n’avaient aucune raison de cacher leur ascendance japonaise, arrêtés et déportés par le F.B.I. en décembre 1941, au lendemain de l’attaque de Pearl Harbor, et qui furent maintenus derrière les barbelés, dans des conditions inimaginables, jusqu’à l’été de 1945.
Rien que pour ce qu’il raconte, et que l’on sait si peu, le livre de Julie Otsuka vaudrait d’être lu. Mais le miracle est ailleurs. Le miracle, c’est qu’il nous rend témoins de cette histoire en usant de mots qu’on n’attend pas, dans un style si nu, glacé presque, si violemment débarrassé de toute émotion, de toute protestation, que le peu qu’il livre est insoutenable.
Insoutenable de sérénité, on voudrait dire de poésie si le mot n’avait l’air ici à ce point incongru.

Photographie de Dorothea Lange
Photographies de la War Relocation Authority de l’évacuation et de la réinstallation des Américains d’origine japonaise. UC Berkeley, bibliothèque Bancroft.

La famille de l’auteur (grand-mère en manteau et chapeau ; oncle – garçon devant ; mère – fille avec des tresses détournées de la caméra) peu après leur arrivée au centre de rassemblement du Tanforan Race Track à San Bruno, en Californie, le 29 avril. 1942.
Cinq mois plus tard, ils furent transportés dans un camp d’incarcération à Topaz, dans l’Utah, pour la durée de la guerre.

Julie Otsuka, à Paris. Photographie de Jean-Luc Bertini / Pasco

Née en 1962 en Californie, Julie Otsuka s’est consacrée à l’écriture après avoir commencé une carrière de peintre. Son premier roman « Quand l’empereur était un Dieu » rencontre un immense succès public et critique et son deuxième, « Certaines n’avaient jamais vu la mer », lui apporte la consécration.

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L’Education Sexuelle – Jean Marestan

Je m’apprêtais à faire du tri et à me débarrasser de vieux livres chinés ou hérités quand ma curiosité me fit feuilleter ce livre : L’Education Sexuelle écrit par Jean Marestan, édité en 1934.
Je m’attendais à quelque livre moralisateur, prônant l’hygiène et les bonnes mœurs…
Qu’elle ne fût pas ma surprise…

C’est tout d’abord des citations de Montaigne qui attirèrent mon regard et m’incitèrent à prolonger ma lecture :
« Qu’a donc fait aux hommes l’action génitale, si naturelle et si nécessaire, pour la proscrire et la fuir, pour n’oser en parler sans vergogne et pour l’exclure des conversations ? On prononce hardiment les mots tuer, voler, trahir, commettre un adultère, etc… et l’acte qui donne la vie à un être, on ose le prononcer !… O fausse chasteté ! honteuse hypocrisie ! »
« Ne sont-ils pas bien brûtes ceux qui nomment brutal l’acte qui leur a donné le jour ? »

Quelques extraits vous permettront de juger que ce livre était bien au contraire d’une modernité émancipatrice :

Peu après l’apparition de la puberté, les voluptés de l’amour deviennent pour l’appareil génital un besoin aussi pressant que les aliments pour l’estomac, et il n’y a que les gens atteints d’imperfection, d’atrophie ou d’absence des organes génitaux qui puissent rester, sans menace de troubles plus ou moins graves, strictement fidèles aux vœux de la continence absolue. (…)

C’est dans l’absurde et féroce loi de Moïse (opprobre jeté, sur les relations sexuelles légales, sur l’enfantement ou la femme la plus chaste est présentée, de par sa fonction procréatrice, comme un être de perdition…) qu’il faut chercher la genèse des sentiments d’horreur pour tout ce qui a trait à l’amour sexuel, sentiments dont s’inspirent, aujourd’hui encore, les moralistes officiels de la plupart des nations civilisées. (…)
Cet étrange code de morale né près de dix-huit cents ans avant Jésus-Christ, devait avoir sur le christianisme d’abord, sur le catholicisme ensuite, et sur les coutumes des sociétés qui leur furent soumises, une répercussion profonde. (…)
Ainsi la tradition veut que Jésus reçût le jour d’une vierge qui avait obstinément refusé les caresses de son époux, et qui conçut sans étreinte, fécondée par l’Esprit Saint. On ne pouvait admettre que le Fils de l’Homme n’eût pas de mère ; on ne pouvait pas plus reconnaître qu’il fût né, comme le commun des mortels, des suites d’un acte jugé impur. Mais c’était nettement glorifier la virginité aux dépens de la maternité et montrer même au sein du mariage religieux, la consommation des épousailles comme une souillure. (…)

Aussi est-il souverainement injuste de faire honte aux individus, particulièrement aux femmes comme c’est la coutume, d’avoir des passions sexuelles fortes, et de les soumettre pour cela à la réprobation. (…)
Le degré de civilisation des peuples se mesure à l’importance et au respect accordés à la femme dans la vie publique. Il appartient à la société de proclamer l’égalité entière des sexes. (…)
S’il est un droit imprescriptible, c’est celui de disposer entièrement de soi. (…)

Mes recherches sur ce livre et son auteur m’apprirent que la première édition de ce livre eut lieu en 1910…

Mais qui était donc ce Jean Marestan ?

1905

Jean Marestan, de son vrai nom Gaston Havard, né le 5 mai 1874 à Liège (Belgique), mort le 31 mai 1951 à Marseille (Bouches-du-Rhône), aurait été le fils naturel d’un médecin belge ; la famille de sa mère, une Française musicienne et peintre, s’était exilée après la guerre franco-allemande.
Des revers de fortune l’obligèrent à interrompre des études médicales et il vint à Paris, attiré par les lettres. Il s’installa sur la Butte Montmartre et fréquenta les ateliers de peintres, les milieux artistiques et connut les littérateurs d’avant-garde.

Il adhéra très vite au mouvement anarchiste : on trouve son nom dans les carnets de Sébastien Faure en 1894. Il compta parmi les premiers rédacteurs du Libertaire, fondé en février 1895 par Sébastien Faure et Louise Michel.
Plus tard, il collabora aussi à L’anarchie (n° 1, 13 avril 1905). En 1906, il s’élèvera contre « l’espèce d’auréole dont les révolutionnaires, d’esprit plus romanesque que positif, avaient paré la silhouette du trimardeur et de l’assassin » (L’anarchie, 1er novembre 1906).

Marestan fut attiré un moment par les milieux magnético-spirites. C’est à cette occasion qu’il se découvrit des talents de guérisseur, qu’il exerça ensuite pendant longtemps. Il publia en 1901 à Paris une plaquette éditée par la Société des journaux spiritualistes réunis, Le Merveilleux et l’Homme coupé en morceaux.

Il s’installa à Marseille en 1903, 10 boulevard Philippon, et anima le groupe de jeunes sympathisants libertaires Les Précurseurs. Dès cette époque, il commença à se faire connaître comme conférencier. Les problèmes sexuels l’intéressaient avant tout et il se joignit bientôt au groupe des néo-malthusiens, apportant son concours à Génération consciente fondée en 1908 par Eugène Humbert.

En 1910, Jean Marestan publiait aux éditions de La Guerre sociale son livre L’Éducation sexuelle qui obtint un réel succès, fut traduit en cinq langues et réédité plusieurs fois en France.

À Marseille, l’activité de Jean Marestan fut grande et il devint vice-président de la section des Bouches-du-Rhône de la Ligue des Droits de l’Homme et président d’honneur de la Libre Pensée.
De 1912 à 1913 notamment, il parcourut la France entière, donnant des conférences sur l’éducation sexuelle et le problème des familles nombreuses. Parallèlement, il se dépensait en faveur du mouvement antimilitariste et contre les bagnes militaires qu’il avait eu l’occasion d’approcher au cours d’une enquête en Algérie.

En 1914, il fut mobilisé dès le début des hostilités au 42e régiment d’infanterie à Carqueiranne dans le Var puis au 112e régiment d’infanterie, enfin muté dans le service sanitaire et affecté comme infirmier à l’Hôtel-Dieu à Paris.

Après la guerre, Marestan fit de nombreuses conférences dans la région marseillaise et prit part à diverses campagnes de solidarité. Il parla notamment « Pour l’amnistie intégrale, contre la guerre » en mai 1924 et sur « Éducation sexuelle intégrale, liberté sexuelle et amour libre » en janvier 1927 et fit des causeries sur la libre pensée, le communisme, le soutien aux victimes de la répression en Espagne.

Une réédition de son livre sur l’éducation sexuelle lui valut en 1920 un contrôle durable de la police, bien qu’il ait proposé de le retirer de la vente et d’en faire une nouvelle version qui n’enfreindrait pas la loi.

Il fut initié à la franc-maçonnerie et fréquenta la loge La Parfaite Union de Marseille.
Marestan, qui ne fut, « à aucune époque, un orthodoxe de l’anarchisme, éprouva certaines sympathies pour l’URSS. En 1936, après un voyage en URSS, il tenait « pour profondément injuste » de ne pas faire de distinction entre les régimes fascistes d’Italie et d’Allemagne et celui de « l’actuelle Russie rouge, alors même que cette dernière n’aurait pas évolué dans un sens absolument conforme à celui de nos espérances »

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Marestan s’occupa d’insoumission et de résistance. Il fut arrêté le 26 février 1943 et resta emprisonné une centaine de jours à la prison Saint-Pierre de Marseille. Après la Libération, il maintint des rapports étroits avec les milieux anarchistes. En 1949, il effectua, sous l’égide de la Fédération anarchiste, une série de conférences sur « l’Éducation sexuelle », à Clermont-Ferrand, Saint-Étienne et Roanne.

Les publications de Jean Marestan

Le Merveilleux et l’homme coupé en morceaux, Société des journaux spiritualistes réunis, 1901, 64p.
Le Mariage, l’Amour Libre et la Libre Maternité, Éditions de Génération consciente, 1911.
L’Éducation sexuelle, Paris, La Guerre Sociale, 1910.
Biribi d’hier et d’aujourd’hui, Marseille, Éditions rationalistes, s. d. (vers 1913)
Le Mariage, le divorce et l’union libre (1927)
L’Émancipation sexuelle en URSS : impressions de voyages et documents (1936)
L’Impudicité religieuse (vers 1934-1939)
Nora ou la Cité interdite (Provencia, 1950)

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