Chère Pauline,

Il y a plus de vingt ans
Je t’ai accueilli
Tu étais toute jeunette
Et déjà, bien placide.

Notre relation s’est nouée
De confiance mutuelle
Au fil des années.

Te mettre le licol,
Te prendre les pieds,
T’atteler,
Fut paisible.

Tu aimais être brossée,
Câlinée, sollicitée…
Naturellement, tu venais
Pour quémander de l’attention
Pour, déguster, aussi,
Une carotte ou une feuille de sauge.

Tu fus une mère attentive
A la naissance de Théo, ton fils,
Que tu dressas, à ta manière
Il t’agaça, assez souvent, par la suite.

Tu aimais trop les friandises,
Les festins d’herbe ou de foin…
Ça t’a joué des tours.

Tu m’as laissé,
Ainsi que ton grand dadais de fils
Pour rejoindre le paradis des ânes.
Ou tout du moins, un lieu de quiétude
Comme celui,
Que tu avais trouvé, chez nous.

1 réflexion sur “Chère Pauline,”

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